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Comment distinguer les guêpes et les frelons ?

Comment faire la différence entre les différentes espèces?

Bon nombre de personnes ont des difficultés à faire la différence entre guêpes, frelons, bourdons et abeilles. Cela est important puisque la méthode d’intervention diffère en fonction du nuisible. À titre d’exemple, un essaim d’abeilles doit être récupéré par un apiculteur tandis que les guêpes ou les frelons gênants devront être exterminé à l’aide d’un insecticide. Déterminez à quelles espèces vous avez à faire en consultant ces descriptions:

Les guêpes

Les guêpes sont des hyménoptères dont la taille varie entre 11 et 18mm. A la différence de l’abeille, ces insectes ont une pilosité faible, une couleur jaune vive avec des lignes noires très marquées et un abdomen clairement distinct du thorax. 

Si certaines guêpes bâtissent des nids à base de boue, la plupart les créent avec des fragments d’écorces mélangées à leur salive. C’est cette dernière technique de construction qui donne aux nids une apparence cartonnée. Bien que peu invasives en début de saison, les guêpes peuvent devenir très gênantes une fois la fin de l’été arrivée. Cela s’explique majoritairement par la population qui ne cesse de croitre tout au long de la saison. Il est important de préciser que malgré les nuisances, celles-ci sont très utiles à l’équilibre des écosystèmes. Il est donc conseillé de les détruire que si elle constitue une gêne réelle pour les occupants de l’habitation. Finalement, veillez à ne jamais boucher les trous d’accès au nid ou de les détruire quand les insectes volent encore! Elles deviendraient alors particulièrement agressives.

 

 

 

 

 

 

Les frelons européens

Le frelon européen (vespa crabro) peut atteindre une taille 35 mm ; ce qui fait de lui l’hyménoptère le plus grand des cinq espèces analysées au sein de cet article. Bien que ressemblant à la guêpe, le frelon européen possède un corps légèrement plus velu et une tête souvent plus orangée.

Sa piqûre n’est pas plus dangereuse que celle de l’abeille et il en faut une centaine pour mettre en péril la vie de l’homme. Elle n’en reste cependant pas moins douloureuse. Bien sûr, les personnes allergiques aux abeilles et aux guêpes éviteront également son contact. Ils ont une grande utilité dans la régulation de nombreuses espèces d’insectes (mouches, guêpes, chenilles) qui sont sa nourriture principale. Comme pour les guêpes, le nid est une grande boule d’une texture ressemblant à du papier. Ce nid ne sera pas réutilisé l’année suivante. Le frelon reste agressif et assez discret. 

 

 

 

 

Les frelons asiatiques

Le frelon asiatique (vespa velutina) est de taille plus petite que le son homologue européen et dispose d’un corps plus sombre. Installé depuis peu dans nos régions (2016), il est à combattre à tous prix. 

Il met en danger la biodiversité locale et s’attaque aux ruches pour dévorer abeilles et miel. Les observations de cet insecte, qu’il s’agisse d’un spécimen ou d’un nid, sont à signaler immédiatement au Centre Wallon de Recherches Agronomiques (invasives@spw.wallonie.be). La découverte d’un nid implique le démarrage d’investigations poussées et la mise en place de plusieurs pièges à proximité afin de contenir la prolifération de ce nuisible.

 

 

 

 

 

Les abeilles

L’abeille domestique (apis mellifera) mesure entre 11 à 13mm. Son corps est trapu, velu et son abdomen ligné de bandes noires. Selon les espèces, l’espace entre ses rayures peut aller du brun foncé au jaune. Réputée très calme, elle n’importune jamais lors de dîners en terrasse et ce n’est que lorsque l’on s’approche trop près de son nid que l’abeille peut parfois se montrer agressive. Il ne faut pas confondre un essaim et un nid.

 L’essaim est une boule compacte composée d’une reine, d’ouvrières et de quelques mâles qui viennent tout juste de quitter une ruche surpeuplée. L’arrivée d’un essaim est un phénomène impressionnant mais sans danger. Le plus souvent, les abeilles vont repartir d’elles même dans un délai d’un à quatre jours. Si toutefois, celui-ci vous gêne, ne tentez pas de le faire partir vous-même et appeler un apiculteur qui viendra le capturer en toute sécurité. Une fois arrivées à leur emplacement définitif, elles se mettent au travail rapidement et construisent un nid constitué de rayons parallèles en cire. 

L’inconvénient majeur de ne pas les récupérer à temps est le risque de les voir élire domicile dans un endroit indésirable (cavité dans un arbre, cheminée, arrière d’un volet, etc.). Agressives et difficiles d’accès, les déloger s’avère alors très difficile. Lors de cette opération, il est souvent malheureusement nécessaire de tuer les abeilles. Dans ce cas aussi, un apiculteur peut vous conseiller sur la meilleure méthode à employer.

Une fois installées, les abeilles vont rapidement se mettre à l’ouvrage et construire leur nid. Ce refuge est un amalgame de rayons parallèles de cire construit par l’essaim. De manière similaire aux guêpes, les abeilles sont susceptibles d’élire domicile dans des cavités en tout genre : dans un mur, au sol, dans un arbre, dans une toiture, dans un grenier, etc. Comme pour le bourdon, l’abeille ne constitue pas de réel danger pour l’homme puisqu’elle n’est pas agressive et pique uniquement dans des cas exceptionnels, lorsqu’elle se sent menacée. Il est préférable de contacter plutôt un apiculteur qui pourra déplacer ces nids le cas échéant.

 

 

 

 

 

Les bourdons

D’une taille d’environs 22mm, les bourdons sont reconnaissables à leur vol bruyant. Le nom générique de bourdon désigne plusieurs espèces d’insectes aux corps velus et trapus. Généralement de couleur noir et jaune, ils peuvent également porter des motifs blancs ou oranges. Ils sont souvent confondus avec le mâle de l’abeille qui, lui, ne butine pas (faux-bourdon).

Au niveau de leur fonctionnement, de nouvelles colonies sont formées chaque année car seule la reine survit à l’hiver. Au printemps, elle cherche une cavité (trou de souris, nid d’oiseau, fissure dans un mur, …) pour y installer son nid. Relativement petites, les colonies de bourdons ne comptent que quelques dizaines d’individus. Ces insectes sont des pollinisateurs infatigables et ont une très grande importance dans la fécondation de nombreuses espèces végétales. Ils ne sont pas agressifs et ne vont piquer que par auto-défense (écrasement) ou que l’on dérange les nids. Comme les abeilles, ils constituent une espèce protégée en constante régression. En présence de nids d’abeilles ou de bourdons, il est préférable de contacter plutôt un apiculteur qui pourra déplacer ces nids le cas échéant.

 

 

 

 

 

 

 

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